Sahara: comment Omar Hilal a "carbonisé" l'ambassadeur vénézuélien à l'ONU

Une vive passe d’armes au siège de l’ONU et dont les protagonistes ont été le Maroc et le Vénézuela par ambassadeurs interposés. Le clash a éclaté hier au siège de l’Assemblée générale des Nations Unies, quand au tout début de la réunion du Comité de décolonisation, présidée par l’ambassadeur vénézuélien, Rafael Ramirez, un soi-disant «représentant» du Polisario fait apparition vraisemblablement pour intervenir au nom de la «république sahraouie» qui n’est pas reconnue par les Nations Unies.

S’apercevant du pot-aux-roses, l’ambassadeur du royaume à l’ONU, Omar Hilale, a mis les points sur les i et clarifié que le représentant du Polisario ne pouvait en aucun cas intervenir lors de cette séance, sachant bien que le droit d’intervention était seulement garanti aux pays reconnus par l’organisation onusienne.

Une revendication légitime de la part de l’ambassadeur du Maroc mais qui n’était pas pour plaire au «président» de la réunion du Comité de décolonisation, qui n’est autre que l’ambassadeur d’un pays résolument hostile à l’intégrité territoriale du royaume du Maroc : le Vénézuela. 

Face à l’insistance de l’ambassadeur Omar Hilale, le «diplomate» vénézuélien a eu recours à la méthode forte et a coupé le micro de Omar Hilale ! Une pratique qui venant d’un diplomate du Vénézuela n’était pas pour surprendre l’audience, d’autant plus que ce pays offre un «cas d’école» en matière de dictature !

Réponse du berger à la bergère : «Le représentant du Vénézuela veut faire à l’ONU ce que fait Caracas chez elle», a martelé omar Himale, accusant ouvertement le Vénézuela de pratiquer la dictature !

le360.ma