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Le dossier saharien est à l’ordre du jour de la Retraite annuelle qui a lieu, du 16 au 17 mai à Green Tree, en banlieue new-yorkaise, entre le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et les Quinze membres du Conseil de sécurité.

 

La Retraite annuelle que prend le SG de l’ONU avec les Quinze membres du Conseil de sécurité, du 16 au 17 mai à Green Tree, Manhasset, sera tout sauf une «balade de santé». Et pour cause, la crise provoquée par Ban Ki-moon avec les autorités marocaines, suite à ses propos hostiles à la souveraineté du royaume sur son Sahara, le 5 mars à Tindouf, «s’invite» à nouveau sur la table de sa «khalwa» avec les représentants des quinze membres du Conseil, apprend Le360 auprès de sources bien informées.

Problème: comme vous pouvez le constater, le Maroc n'est pas présent à cette Retraite annuelle consacrée uniquement aux Quinze membres du Conseil de sécurité. Une absence qui a été mise à profit par un Ban Ki-moon revanchard pour relancer sa campagne anti-marocaine auprès du Conseil.

Plusieurs indices démontrent que le SG sortant de l’ONU n’en démord pas, dont le dernier en date est la lettre qu’il a adressée, en fin de semaine dernière, à Mohamed Abdelaziz, dans laquelle, outre ses "vifs remerciements" au chef du Polisario pour l’accueil qu’il lui a été réservé le 5 mars à Tindouf, revient à la charge en réitérant sa «commisération» pour la population de Lahmada-Tindouf, sans toutefois se demander qui est réellement responsable de son calvaire. 

Ban Ki-moon n'a ainsi pas raté l’occasion de sa Retraite avec les Quinze, pas plus d’ailleurs que l’absence du Maroc à cette grand-messe, pour demander au Conseil des «pressions» sur le Maroc afin de permettre le retour de la composante civile et politique de la mission de l’ONU au Sahara (Minurso).

Pour rappel, la résolution 2285, adoptée fin avril 2016 par le Conseil de sécurité, fixe un délai de 90 jours au SG de l’ONU, pour mener des négociations avec la partie marocaine dans l’objectif que "la Minurso puisse exercer pleinement ses fonctions". 

Le 20 mars, le Maroc a expulsé 75 membres de la composante civile et politique de la Minurso pour protester contre les dérapages verbaux commis par Ban Ki-moon le 5 mars à Tindouf, qualifiant le Sahara marocain de «territoire occupé». Une flagrante violation du devoir de neutralité tel que stipulé par l'article 100 de la Charte des Nations unies, mais que Ban Ki-moon n'a pas eu l'humilité de reconnaître, encore moins d'assumer. Pire, il persiste dans l'erreur. Triste.

 

le360ma

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