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Le black-out imposé par la propagande séparatiste sur la visite de trois jours qu'effectue Christopher Ross à Tindouf dénote le désarroi total du binôme Alger-Polisario, incapable d’offrir la moindre alternative au statu quo et mettant à rude épreuve la patience de la communauté internationale. 

Une deuxième visite, après celle de février, dont le point de chute est Tindouf, et seulement Tindouf. Celle qu’effectue, depuis dimanche dernier, l’émissaire du SG de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross. Aucun site onusien n’a annoncé que l’émissaire onusien fera le déplacement aussi à Rabat, encore moins à Nouakchott ou à Alger.


Pourquoi, alors, Tindouf, et pas Rabat ? Cela veut dire que la pression a changé d’adresse et sera désormais concentrée sur le Polisario qui - et c’est une évidence - a été incapable de fournir la moindre alternative au fâcheux statu quo savamment entretenu par son maître algérien, pour verrouiller toute issue politique au conflit sur la base de l’offre marocaine d’autonomie.


Cette position contreproductive de la partie adverse contrarie sérieusement les efforts de la communauté internationale pour solder ce conflit plus que quarantenaire. La résolution 2218, adoptée fin avril dernier à l’unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité, comme un avertissement à Alger pointée expressément pour ne pas vouloir autoriser l’enregistrement et le recensement de la population séquestrée.


L’actuelle visite du médiateur Ross à Tindouf sonne ainsi comme un retour à la charge, à quelques semaines de la présentation d’un nouveau rapport sur le conflit saharien devant le Conseil de sécurité.


Mais qu’est-il allé dire au Polisario, l’émissaire du SG de l’ONU ? «C’est justement ce qu’avait dit, il y a maintenant 7 ans, jour pour jour, le prédécesseur de Ross, le diplomate néerlandais Peter van Walsum», révèle une source, qui souhaite ne pas être citée.


En effet, Peter van Walsum avait déclaré, à la veille de son départ en 2008, «nulle et non avenue» la thèse indépendantiste du Polisario en la qualifiant d’«irréaliste» et «irréalisable».


C’est donc un retour à la case départ et, pour être précis, à la raison. «Aucune puissance au Conseil de sécurité ne prendra le risque de fragiliser une région qui a déjà fort à faire avec les groupes terroristes pullulant à travers la région sahélo-saharienne et la région de l’Afrique du Nord», explique notre source.


C’est ce message que Christopher Ross est allé transmettre, au nom de l’ONU, au Polisario et à son parrain algérien.

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