Yawatani

Le 27e sommet de la Ligue arabe s’est tenu le 25 juillet à Nouakchott. L’événement devait se tenir en mars au Maroc mais le royaume en avait annulé l’organisation un mois auparavant

. Peu de chefs d’État ont fait le déplacement (sept sur 22, selon l’AFP). Le Maroc a été représenté par Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères chargé de lire le discours de Mohammed VI. Dans son intervention, le monarque revient sur le fait que le Maroc ait finalement décliné l’organisation du sommet, une manière d’« attirer l’attention sur les périls, internes et externes, visant le démembrement des pays arabes ». 

Ce discours est un appel à l’unité. Le souverain évoque ce qu’il appelle l’« inéluctable nécessité de s’unir ». « S’il est un jihad bénéfique, c’est bien celui qui est livré contre soi-même », déclare le souverain. Un jihad nécessaire pour « régler nos problèmes entre nous, loin des influences extérieures qui compliquent davantage ces questions ». Un « cercle vicieux » qui « a entamé notre aptitude à contribuer […] au traitement du phénomène du terrorisme ». Et de se demander comment se peut-il que les pays arabes ne soient pas en première ligne de la lutte contre le terrorisme, « ce fléau dévastateur dont nous sommes la source et le point de mire ? ».

L’occasion pour le roi Mohammed VI de revenir sur la « religion du juste milieu » et l’amalgame dont les musulmans peuvent être victimes : « Est-il juste qu’on nous colle, ainsi qu’à nos enfants après nous, une image défigurée parmi les nations […] ? ». Mohammed VI est revenu aussi sur la situation palestinienne et le défi du développement dans la région.

Le sommet condamne les interventions iraniennes

« Les Arabes ont montré qu’ils sont capables de traiter de leurs problèmes communs sans divergence »et « le sommet de Nouakchott constituera ainsi un nouveau point de départ pour l’action arabe commune », a assuré le secrétaire général de la Ligue arabe, l’Égyptien Ahmed Aboul Gheit, lors d’une conférence de presse de clôture, cité par l’AFP.

Dans sa déclaration finale, le sommet de Nouakchott a condamné les interventions de l’Iran dans les affaires intérieures des pays arabes (allusion aux différends entre Téhéran et l’Arabie saoudite), rapporte l’AFP. Alors que des divergences sont apparues sur le sujet, une source au sein de l’organisation a affirmé à l’AFP que les dirigeants ont finalement « réussi à convaincre l’Irak de ne pas s’y opposer ».

Toujours pas de force militaire commune

En revanche, la création d’une force arabe n’a toujours pas été actée, même si lors de la conférence de presse, Ahmed Aboul Gheit a déclaré que « la question de la force arabe décidée pour le combattre [le terrorisme, ndlr] demeurait à l’ordre du jour ». La création de cette force a été annoncée lors du sommet de la Ligue arabe de 2015, qui s’est tenu en Égypte. Mais aucun accord n’a été trouvé pour le moment.

Telquel

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