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- Publication : 13 août 2015
Entre les murs d'une cellule des Baumettes à Marseille (Bouches-du-Rhône) et la piscine d'une résidence de grand standing en bord de mer, il n'y a évidemment pas photo. Condamné par défaut vendredi à 10 ans de prison par le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes) pour le braquage, en 2013, d'une grande bijouterie de luxe sur la Croisette de Cannes, Nabil Ibelati, considéré comme le «cerveau» de cette opération spectaculaire, semble mener une vie de nabab au Maroc.
Bien au contraire. En cavale, il montre régulièrement ses photos en situation, profitant bien de ses longues vacances, sur son compte Facebook comme le révèle le quotidien Nice-Matin. Evadé après son casse, il coule donc des jours heureux au royaume chérifien, entre le désert et la mer. Le malfrat, qui a évité les geôles françaises, se targue même d'adresser ses cartes postales aux magistrats de Grasse qui l'ont condamné. Evoquant la douceur de vie au Maroc, il affirme qu'il «se régale à fond!», dans les conversations téléphoniques interceptées par la police judiciaire.
Le jeune homme a de quoi mener grand train. La revente des montres volées lui aurait rapporté 350.000 euros (soit 3,8 millions de dirhams). De quoi acheter un garage, un car-wash... et même une plage, rapporte le journal niçois Il s'est volatilisé peu après le casse qui avait eu lieu le 31 juillet 2013. Ce jour-là vers 11 heures, Nabil et son complice, cagoulés et munis d'armes de poing, ont mis la main sur une centaine de montres et bijoux de luxe. Le butin avait été estimé à 1,77 millions d'euros (environ 20 millions de dirhams marocains) Lire la suite...
Leparisien
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