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Selon le directeur adjoint du Fond monétaire international M. Min Zhu, qui parlait de la PLL marocaine, «avec le bénéfice du recul, les directeurs [du FMI] tirent d’utiles leçons pour le futur en matière de conception et de mise en œuvre»

 

Rabat et le FMI avaient signé pour une première ligne de précaution et de liquidités valable entre 2012 et 2014. En juillet 2014, la signature pour une deuxième ligne de crédit de précaution a eu lieu. C'est celle-ci que le FMI vient d'évaluer dans un rapport rendu public jeudi 30 juillet.

L'accord passé entre le FMI et Rabat pour une ligne de précaution et de liquidités (PLL) en juillet 2014 se monte près de 5 milliards de dollars. Le précédent PLL était d'un montant supérieur à 6 MM de dollars. La baisse des besoins estimés est due aux performances macro-économiques honorables du pays.

La ligne de crédit -qui a un coût pour l'état- aurait servi en cas de choc extérieur: hausse brutale du prix du pétrole, choc politique au Moyen-Orient ou en Afrique subsaharienne ou brutale récession économique en Europe de l'Ouest, qui auraient déstabilisé les revenus d'exportation marocains ou les transferts financiers des Marocains d'Europe. Le FMI présente d'ailleurs le PLL comme "une assurance contre les risques extérieurs".

Rien de tout cela n'a eu lieu de façon majeure et la ligne de crédit de précaution a pas été utilisée. En revanche, vu la conjoncture internationale avec les instabilités en Libye, en égypte, en Syrie et en Irak notamment, la crise en Ukraine et la crise financière grecque, la ligne de crédit a été renouvelée en juillet 2014.

Dans un courrier signé de Min Zhu et qui présente l'évaluation par le FMI de la deuxième ligne de crédit de précaution accordée au Maroc, l'efficacité de la politique économique macroéconomique de Rabat est soulignée.

Première chose: la politique de réduction des subventions sur les carburants est louée,(ce qui pour le FMI est une manière de dire "bravo et continuez"), sur le sucre ce qui économisera aussi des dépenses de santé au budget public et sur le gaz butane, importé et payé en dollars et subventionné à tort et à travers.

Min Zhu note que "les performances globales marocaines ont été fortes" et qu' "après un ralentissement en 2014, la croissance devrait reprendre en 2015".


Après un taux de 2,4% l'an dernier, le taux de croissance économique devrait s'approcher des 5% en 2015. Le FMI souligne la réduction des vulnérabilités externes et fiscales et les progrès accomplis en matière de réformes.

Le FMI, qui salue l'adoption des standards bancaires de Bâle III par les banques marocaines, n'oublie pas également de "souhaiter" l'adoption d'une nouvelle loi sur la Banque centrale, une plus grande flexibilité des régimes de change et une réforme des régimes de retraite.

Le FMI, comme d'autres observateurs financiers, rappelle que "beaucoup reste à faire pour réduire le chômage, notamment parmi les jeunes". La consommation est un moteur de croissance et l'emploi un grand facteur de stabilité sociale et politique.

Il y a aussi les éternelles questions des réformes de l'éducation discutées et attendues depuis plus de 10 ans et de programmes de formation professionnelle à adapter et à dynamiser d'urgence.

Source : Media24

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