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· General Contractor suspend provisoirement des travaux

 La ville nouvelle de Tamesna prend forme. Néanmoins, le projet rencontre de nombreux obstacles. Des retards de livraison sont enregistrés dans ce mégachantier proche de Témara. En effet, les procédures administratives ne suivent pas le rythme des constructions. «L’Etat est devenu extrêmement prudent et pointilleux suite à l’effondrement de l’immeuble de Kénitra en janvier 2008», signale un promoteur.


Du coup, des permis d’habiter n’ont pas été octroyés et les différents produits (villas, appartements, commerces...) ne peuvent être livrés dans les délais. On signale des retards d’une année, dans certains cas. Ce qui porte préjudice aux opérateurs. Parmi eux, General Contractor Maroc, qui a investi plus de 450 millions de DH sur 20 hectares. Compte tenu des retards dans les livraisons, ce promoteur estime aujourd’hui son manque à gagner à plus de 50 millions de DH. Aujourd’hui, la partie des villas du lot Oasis, sur 5 hectares, est disponible. Effectivement, depuis un mois et demi, les titres de propriété du lot Oasis composé de villas sont disponibles. L’entreprise a finalement pu livrer les clés aux premiers acquéreurs après l’obtention du permis d’habiter. «Nous avons réalisé 80 villas et elles sont livrables tout de suite», précise le management de General Contractor. En revanche, les phases 2, 3, 4 et 5 du projet Hiba du même promoteur accusent jusque-là de sérieux retards. Les permis de construire tardent à être délivrés. Sur ces lots précis, il s’agit principalement d’appartements et de commerces. «La topographie du terrain impose que l’on procède à des modifications surtout pour la phase 1», souligne Benjamin Chetrit, vice-président de General Contractor Maroc. La commission technique chargée d’instruire le projet vient de donner son accord sur les modifications apportées au projet. La livraison des appartements et commerces de ce lot (phase 1) interviendra en juin 2009, pourvu que le permis d’habiter soit délivré dans les délais impartis. Mais là où le bât blesse, c’est la phase 5 du projet. Sur ce lot de 1.500 appartements, le promoteur vient de procéder à la suspension «provisoire des travaux». Si l’on a procédé à l’arrêt de ce chantier, c’est parce que, jusque-là, l’on manque de visibilité sur le permis de construire et autres autorisations, annonce Benjamin Chetrit. Là encore, les plans ne sont pas validés. «L’administration ne suit pas car elle n’est pas habituée à ce type de projet volumineux», signale le management de General Contractor.

L'Economiste

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