Yawatani

· Sa mise en œuvre dépendra de l’ambition des acteurs

· Appui financier de l’UE à partir de 2014

«Moins que l’adhésion mais plus que l’association». C’est ainsi qu’a qualifié Bruno Dethomas, chef de la délégation de la Commission européenne au Maroc, le statut avancé accordé au Maroc par l’UE le 13 octobre dernier. S’exprimant lors d’une conférence organisée jeudi dernier par l’Association pour le progrès et le développement (APD), le diplomate européen a insisté sur la création d’un «Espace économique commun» qui passe par la mise en œuvre d’actions conjointes dans quatre axes complémentaires.
En premier lieu, il s’agit du rapprochement du cadre législatif du Maroc de l’acquis communautaire. Ce qui nécessitera un mécanisme conjoint pour répertorier l’ensemble des dispositifs législatifs et réglementaires qui doivent être compatibles. Dans ce cadre, le diplomate a insisté sur le rôle des sous-comités de l’accord d’association et les jumelages institutionnels. Le deuxième axe concerne la conclusion d’un «accord de libre-échange global et approfondi qui doit permettre à terme d’instaurer la libre circulation des marchandises (mesures tarifaires et non tarifaires), des services, des capitaux et de la présence temporaire des personnes physiques à des fins professionnelles.
Dans le même ordre d’idées, Hassan Abouyoub, ambassadeur itinérant du Royaume, a sollicité une contribution efficace du patronat dans l’accélération du processus de mise en œuvre de la feuille de route. Pour lui, la CGEM comme les autres parties prenantes doivent s’y prendre rapidement pour ne pas rater le rendez-vous. Concrètement, il s’agit pour la confédération d’«identifier ses intérêts, d’hiérarchiser ses priorités et d’apporter des propositions. C’est dire que tout dépendra de l’ambition et du volontarisme des acteurs qu’ils soient publics ou privés», insiste Abouyoub. Pour cela, les entrepreneurs et hommes d’affaires disposent de deux canaux de dialogue avec les partenaires européens: le groupe de travail composé de représentants d’associations patronales et d’entrepreneurs marocains et européens et le forum économique Maroc-UE.
A noter qu’outre la coopération économique, la feuille de route a trait aux réseaux transeuropéens et la coopération sectorielle. Ce dernier axe couvre un large éventail de champs dont le transport (avec une réflexion sur la stratégie maritime méditerranéenne), l’énergie, l’environnement, les technologies de l’information… S’agissant du financement, Bruno Dethomas a assuré que l’appui sera substantiel à partir de 2014. «Espérons que la sortie de la crise financière internationale soit suffisamment rapide pour que ces engagements puissent être tenus», a lancé le diplomate européen.

L'Economiste

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