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Avec l’avènement du mois de ramadan, les contrôles se multiplient au niveau du marché de l’alimentaire. Dans un tel contexte, les marchands s'inquiètent d'éventuelles sanctions.

 

La mobilisation s'est faite tôt, cette année, pour préparer les opérations de suivi et de contrôle du marché de l’alimentaire pendant le mois de ramadan. Ainsi, révèle L’Economiste dans son édition du 17 mai, les autorités ont assuré «167 réunions de coordination, en avril, au niveau des différentes préfectures et provinces, pour faire le suivi de la situation de l'approvisionnement et des prix dans les marchés locaux».

Aujourd’hui, constate le quotidien, il y a donc une «véritable psychose du contrôle, à tel point que les marchands les plus récalcitrants à l’affichage des prix se sont mis au diapason de la réglementation». Une réglementation qui sanctionne le défaut, sachant que «les prix restent libres». Sauf que l’avènement du ramadan alimente la spéculation qui résulte de la forte croissance de la demande.

Face à cela, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (Onssa) a effectué 1.000 visites de contrôle qui ont porté sur 20.000 grands et moyens commerces, unités de production, dépôts et points de vente de gros et de détail. Le journal assure que la moitié de ses visites a débouché sur des «procès-verbaux d'infractions», tandis que 300 tonnes de marchandises ont été saisies. Au total, ce sont 7.000 unités agréées ou autorisées qui ont été recensées. Si elles peuvent, en principe, justifier des conditions d’hygiène et de salubrité, la traçabilité fait défaut. Par ailleurs, l’Onssa n’est pas capable, affirme L’Economiste, d'identifier le nombre d’unités de produits alimentaires, d'entrepôts de stockage et autres moyens logistiques en contact avec l’alimentation. Mais il reste certain que «l’application de la loi sur la sécurité sanitaire des produits alimentaire se traduira par la fermeture de milliers d’établissements».

L’Economiste note, par ailleurs, qu’il n’y a pas de contrôles pour s’assurer de l'absence de résidus chimiques dans les salades et les desserts. Et d'ajouter que «l’Office continue de faire beaucoup plus dans la sensibilisation que dans la mise en conformité avec la loi».

Pour ce qui est du volet sanitaire, «une action pérenne resurgit avec intensité durant le mois de ramadan». La sanction guette ainsi les multiples «petits faiseurs à domicile» de produits de forte consommation (pâtisserie artisanale, gâteaux, chebbakia, briouates et autres sucreries).

Ceci étant, la situation d'approvisionnement devrait être normale et les stocks devraient couvrir les besoins du marché national, particulièrement pour les produits à forte consommation (sucre, beurre, huiles alimentaires et lait).

le360

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