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C’est devenu un classique! A la veille de chaque Ramadan, on s’interroge si les marchés seront suffisamment approvisionnés en produits alimentaires. Si oui, comment alors expliquer la flambée des prix de certaines denrées non subventionnées ? Les autorités de tutelle rassurent.

Ce sont les députés qui semblent préoccupés par la question d’approvisionnement du marché en produits alimentaires pendant le Ramadan, mois de consommation par excellence chez les Marocains.

Face aux représentants de la nation, le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Mohamed El Ouafa, rassure, chiffres à l’appui. «L’approvisionnement du marché national en produits alimentaires (mais aussi en bonbonnes de gaz) sera assuré sans aucun problème durant le mois de Ramadan ainsi qu’en juillet», a-t-il déclaré, précisant que «l’offre est supérieure à la demande».

Pour appuyer cette déclaration, le ministre a fourni aux députés un dépliant où sont consignés des chiffres relatifs aux stocks disponibles et aux besoins de la consommation durant les mois de mai, juin et juillet.

Au vu de ces chiffres, les stocks disponibles représentent, dans la plupart des cas, le double du volume de la consommation. C’est le cas notamment du lait dont les stocks dépassent les 29.000 tonnes pour une consommation moyenne de 13.000 T. Idem pour les huiles alimentaires dont la consommation varie de 3,4 millions de tonnes alors que les stocks se situent entre 6 et 7 millions de tonnes. Situation semblable pour le sucre dont les stocks disponibles varient de 300.000 t à près de 400.000 t pour une consommation moyenne aux alentours de 100.000 t.

On peut dire autant pour le beurre et la farine subventionnée dont les stocks couvrent largement les besoins. Pour les dattes, très appréciées en ce mois de Ramadan, les stocks sont estimés à 92.000 t pour une consommation évaluée à 30.000 t.

Un petit bémol toutefois:  pour le gaz butane, matière très consommée compte tenu de la floraison des petits métiers durant le Ramadan, les stocks vont à peine couvrir les besoins. D’après les chiffres fournis par le ministre, les stocks tournent autour de 180.000 T, alors que les besoins dépassent largement le seuil des 200.000 T. Un clin d’œil du ministre à brûler moins de gaz! Ce produit fait l’objet de moult commentaires quant à sa décompensation.

Mais au-delà de l’approvisionnement, il y a la question des prix qui connaissent une hausse fulgurante, souvent inexpliquée. Sur ce front, les services préfectoraux concernés sont appelés à retrousser leurs manches pour lutter contre toute forme de spéculation et, du coup, préserver le pouvoir d’achat des ménages.

le360

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