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Pour la première fois, 9 startups et projets marocains participent au salon mondial de l’électronique, CES de Las Vegas, prévu du 9 au 12 janvier. Parmi eux, deux montés par des femmes.

Ce sont les représentants de 9 startups et projets marocains qui se sont envolés pour Las Vegas et participent au salon mondial de l’électronique, CES, du 9 au 12 janvier. Une venue remarquée puisque c’est la première fois que le Maroc est officiellement représenté dans cet événement qui est le plus important salon de l’électronique grand public qui se tient chaque année à Las Vegas. La preuve en chiffre : plus de 5 000 exposants sont attendus ainsi que 900 startups et près de 300 000 visiteurs professionnels de 158 pays. Le CES est LE lieu où les fabricants internationaux de renom dans le secteur de l’électronique et des nouvelles technologies présentent leurs derniers produits grand public et les tendances futures. Parmi les 9 projets marocains, deux portés par des femmes. Le premier s’appelle « Senskin » du Dr Maria Sadak. C’est en fait un objet connecté à une application mobile qui détecte le taux d’hydratation de la peau et analyse les tâches brunes apparentes ainsi que les rides. Une sorte de bilan de santé afin de recevoir des conseils personnalisés que ce soit sur l’hygiène de vie à adopter ou les crèmes à acheter qu’on peut obtenir directement sur cette application. Le second projet est un « analyseur portable d’huile d’olive » d’Ilham Bouzida, développé par la fondation MASCIR, comme le précise le Cluster électronique mécatronique et mécanique du Maroc (CE3M) qui a sélectionné avec le GIMAS ces 9 startups sur 75 projets reçus. Pour cette participation à Las Vegas, le CE3M a reçu le soutien du ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, de l’AMDIE, et de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, du consulat des Etats-Unis à Casablanca et de la FENELEC.

Pas une femme parmi les principaux intervenants…

 

Lors de ce grand rendez-vous technologique, la place de la femme fait également son apparition dans ce milieu, six mois après les accusations de harcèlement sexuel révélés au sein d’Uber Technologies et dans le petit cercle des investisseurs de la Silicon Valley. Car comme le pointent du doigt certaines personnalités telles que Liliana Aide Monge, directrice de l’école de codage Sabio en Californie, qui boycotte le CES pour la deuxième année consécutive : il n’y a aucune femme parmi les principaux intervenants prévus, ni la rédaction d’un code de conduite que beaucoup appellent de leurs voeux pour proscrire le harcèlement sexuel dans ce secteur très largement masculin… De leur côté, les organisateurs du CES plaident la bonne foi en assurant vouloir diversifier leur palette d’intervenants mais n’avoir pas trouvé de femme suffisamment haut placé. Néanmoins, en guise de premier pas, le salon va inaugurer cette année une application de sécurité qui permettra aux participants de signaler des problèmes, qu’il s’agisse d’une agression ou d’un ascenseur défaillant. Même non spécifiquement conçue pour cela, l’application pourra servir à dénoncer des cas de harcèlement et le CES assure qu’il veillera à ce que ses juristes soient informés.

source:femmesdumaroc

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