Yawatani

Entretien effectué par le journal " Aujourd'hui Le Maroc"

ALM : Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs ?

Lina Lamara : Je suis née à Lyon et je vis à Paris. Une partie de ma famille vient de la Perse, l’autre est berbère. Je suis chanteuse et comédienne et j’adore le Maroc!

Est-ce une chose aisée de raconter ses racines quand on a grandi ailleurs ? 

Je pense que même si je suis née en France, mes racines «coulent» en moi. Il est vrai qu’il peut paraître étonnant de parler de ce qu’on n’a pas tout à fait expérimenté, mais c’est ce que je raconte justement dans mon spectacle «La Clef de Gaïa». En fait, nous portons l’histoire de nos ancêtres en nous, cela se loge dans l’invisible, l’impalpable, mais cela existe tout autant.

Chez moi, cela se traduisait souvent par une forme de nostalgie. Quand j’ai commencé à écrire «La Clef de Gaïa » j’ai compris alors que c’était plus «profond», plus loin, que justement il me fallait remonter le fil de mes racines. A son tour, mon metteur en scène, Cristos Mitropoulos, a vraiment axé le travail en ce sens, soit «savoir d’où on vient pour savoir où on va».

Vous venez de faire une représentation de «La Clef de Gaïa» à Casablanca en attendant de présenter une autre en France en juillet. Que se passera-t-il entre-temps ?

Nous serons avec le musicien Pierre Delaup et Maxime Roger, à la Lumiere, en tournée entre Paris, La Rochelle, Nantes et Étampes. Nous serons également quelques jours en studio avec Pierre Delaup pour finir l’album de «La Clef de Gaïa» afin qu’il soit prêt pour le public du Festival d’Avignon. Nous sommes également en phase d’écriture d’un prochain spectacle.

Envisagez-vous de participer encore une fois à The Voice ?

The Voice a été une expérience vraiment enrichissante! Mais je crois que ces étapes sont bonnes si seulement elles sont éphémères.

Comment s’annonce votre carrière cinématographique après votre rôle dans le premier film de Noureddine Ayouch ?

Nous venons de terminer le tournage et quelle aventure exceptionnelle ! Dans ce moyen-métrage, je me produis aux côtés de Nadia Niazi, Ismael Qanater, Sonia Okacha et Marc Samuel. Je ne sais pas encore si on peut parler de «carrière cinématographique», mais j’envisage tout !! (rires) Plus sérieusement, il y a plusieurs personnes avec qui j’espère collaborer, ici, au Maroc. Cette première expérience avec Noureddine Ayouch a été un vrai cadeau.

 

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