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La DG de l’Unesco, Irina Bokova, s’est dite «émue» par la visite, après restauration, des six medersas de l’ancienne médina de Fès, datant du 13e et 14e siècle. Sa réaction ainsi que les explications du ministre des Habous.

«Je peux seulement saluer et admirer tout ce que fait le roi pour la protection et la préservation du patrimoine mondial». C’est en ces termes qu’a réagi Irina Bogova, directrice générale de l’Unesco après sa visite, mardi 23 mai, aux medersas de l’ancienne médina de Fès, datant du 13e et 14e siècle et dont la restauration a été achevée dernièrement. Une visite dont elle s’est dite émue.

C’était à l’issue de la cérémonie, présidée le jour même par le roi Mohammed VI, de présentation de ce programme. Et de saluer le fait que le roi a honoré lors de cette cérémonie les experts, les architectes et les artisans qui avaient travaillé et participé à la préservation de cette culture et de ce patrimoine.

Les six medersas, que le souverain en avait ordonné la restauration et l’ouverture à des fins d’hébergement et d’enseignement au profit des étudiants de l’Université Al Quaraouyine, sont devenues, après leur restructuration, des hauts lieux d’éducation qui répondent aux exigences des temps modernes et aux besoins de formation dans les sciences de la charia et les sciences humaines, a par ailleurs précisé le ministre des Habous et des Affaires islamique, Ahmed Toufiq dans une déclaration à la MAP.

Les medersas restaurées sont ouvertes à l’ensemble des étudiants du cycle terminal de l’université Al Quaraouyine, ainsi qu’aux étudiants du nouveau cycle de la Haute Alimya, a ajouté le ministre, notant que les titulaires du baccalauréat se prévalant de la mémorisation intégrale du Saint Coran peuvent accéder à ce cycle après concours.

Ces étudiants se consacreront à l’acquisition du savoir selon un cursus d’études densifié et rigoureux durant cinq ans, a poursuivi Toufiq, faisant savoir que ces étudiants suivront des formations dans les matières de la charia selon les méthodes traditionnelles, mais aussi dans les langues vivantes et anciennes, ce qui leur permettra de maîtriser la connaissance de l’histoire des autres religions et de leurs prescriptions.

Ces Medersas étaient destinées, selon la volonté initiale du constituant du Waqf, à héberger les étudiants et à leur enseigner les matières complémentaires, a dit le ministre. Une de ces Médersas, celle de Sahrij, a été réservée à l’enseignement de la filière de la calligraphie marocaine, a rappelé Toufiq, soulignant la haute sollicitude du roi envers cet art, à travers notamment la création de la filière de la calligraphie à l’Académie des Arts traditionnels relevant de la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca, et l’institution d’une série de prix et de récompenses de mérite et d’encouragement des méritants praticiens.

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