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- Publication : 3 novembre 2008
En réponse à l'appel Royal "
Dans une déclaration à
Elle a ajouté qu'après son retour de Valence, où elle été remise par les dirigeants du "polisario" à une famille espagnole, elle a constaté la situation difficile et misérable dans laquelle vivent les séquestrés sahraouis qui sont privés de liberté et d'équité et dont la dignité est systématiquement bafouée.
Mme Badiâ Bent M'barek Ould Abdellah a, par ailleurs, mis l'accent sur la crédibilité de l'initiative marocaine d'autonomie et son impact positif sur les séquestrés qui guettent la première opportunité pour fuir l'enfer du "polisario" et regagner la mère-patrie.
Son époux, M. Habouha El Belaoui, qui avait agressé un agent de sécurité dans la ville de Smara, avant de fuir en février dernier à Tindouf, a indiqué, pour sa part, qu'il préfère purger une peine de prison au Maroc que de vivre encore un seul jour dans les camps de Tindouf.
Il a précisé que la situation tragique qu'endurent les séquestrés dans les camps de Tindouf, n'a absolument rien à avoir avec la vie des communs des mortels, eu égard à l'humiliation et à la répression continues qui la caractérisent.
M. Habouha El Belaoui a souligné également la rupture totale entre les séquestrés et la "direction du polisario" qui ne maîtrise plus la situation que par le recours à la force et à la répression pour dissimuler son incapacité patente à gérer les affaires des Marocains séquestrés qui attendent l'occasion pour regagner la mère-patrie.
MAP